Citadelles
reprend le mécanisme de l’attribution de capacité
spéciale à chaque tour par le choix d’un personnage.
Ce système m’avait beaucoup plût dans les jeux
de M. A. Cassola Merkle, Verrater et Meurterer.
But du jeu : marquer un maximum
de point en construisant sa cité.
Préparation
Chaque joueur reçoit 4 cartes quartier , 2 pièces
d’or. Un joueur est désigné au sort et reçoit
la couronne. Les cartes quartiers ont un coût en pièce
d’or dont il faut s’acquitter pour pouvoir les poser.
Certains quartiers ont une couleur qui les rattache à un
pouvoir particulier : religieux, militaire…
Le jeu ( de 4 à 7 joueurs)
Les tours de jeu sont divisées en deux grandes phases :
1- Le choix des personnages
Il y a 8 cartes personnage, en fonction du nombre de joueur, un
certain nombre de cartes sont retirées face visibles et faces
cachées (voir tableau dans la règle)
Le joueur qui a la carte couronne prend le tas de carte choisit
un personnage, et passe les personnages restants à son voisin
qui en choisit également un, etc… Lorsque tout le monde
a sélectionné sont personnage pour le tour la phase
2 commence.
2- le tour de jeu
Les joueurs ne jouent pas selon le sens horaire mais en fonction
des personnages. Le Roi appelle les personnages dans leur ordre,
d’abord l’assassin, puis le voleur etc…Lorsqu’un
personnage est appelé, le jouer qui a la carte en question
la montre et exécute son tour :
- il choisit entre prendre 2 pièces d’or à la
banque ou de tirer 2 cartes quartier pour en choisir une et placer
l’autre sous la pile.
- il peut utiliser la capacité spéciale de son action
à partir de ce moment
- il peut construire un quartier dans sa cité.
Les personnages de base
1-L’assassin : annonce le personnage qui
est assassiné et qui ne joue donc pas se tour ci.
2-Le voleur : annonce le personnage qui sera victime
du vol. Dés que ce joueur est connu il donne sa fortune au
voleur. La victime du vol ne peut être ni l’assassin
ni l’assassiné.
3-Le magicien : quand il veut pendant le tour,
il peut au choix échanger les cartes de sa main avec celles
d’un autre joueur (cette fois c’est un joueur qui est
la cible, pas un personnage), ou se défausser d’un
certain nombre de carte qu’il place sous la pioche pour en
repiocher le même nombre.
4-Le roi : il devient immédiatement roi
et prend la carte couronne qu’il pose devant lui. C’est
le roi qui choisira en premier son personnage au prochain tour.
5-L’évêque : reçoit quand
il veut une pièce d’or par quartier bleu de sa cité.
Il ne pas être la victime du condottiere.
6-Le marchand : Reçoit une pièce
d’or au début de son tour. Reçoit également
quand il veut une pièce d’or par quartier vert de sa
cité.
7-L’architecte : il prend au début
de son tour 2 cartes quartier. Il peut donc choisir de prendre 2
cartes plus 2 pièces d’or, ou bien 4 cartes et en défausser
une. En outre il peut construire jusqu’à 3 quartier
ce tour ci.
8-Le condottiere : reçoit une pièce
d’or par quartier rouge de sa cité. A la fin de son
tour il peut détruire un quartier (même de sa propre
cité) en payant le coût du quartier –1. Il est
interdit de s’attaquer à une cité terminée.
Le score
La fin du jeu intervient à la fin du tour où un des
joueurs a une citadelle qui compte au moins 8 quartiers.
Les joueurs additionnent:
La valeur de tous les quartiers posés
+3 si les 5 couleurs différentes sont présentes dans
le quartier.
+4 pour le premier joueur à avoir terminé sa cité.
+2 pour les autres joueurs à avoir terminé leur cité
dans le même tour.
Mon opinion
D’ordinaire je suis assez sceptique face aux jeux comportant
des capacités spéciales, mais ce n’est pas le
cas avec Citadelles car elles sont peu nombreuses et tout le monde
les connaît rapidement. La comparaison avec les jeux de M.
A. Cassola Merkle est inévitable, mais Bruno Faidutti à
crée un jeu bien différent. Souvent dans les jeux
de société, le joueur qui est en tête est la
cible d’attaques répétées, mais içi
on ne s'attaque pas à un joueur mais à un personnge
ce qui fait tout l'interêt de Citadelles. Nous avons à
faire à un jeu de bluff où chaque joueur tente à
la fois de deviner l’identité des joueurs et de se
protéger de l’assassin et du voleur en évitant
de faire un choix de personnage trop prévisible. Il est en
effet possible de déduire pas mal de chose grâce d’une
part aux cartes personnage encore disponibles quand arrive son tour
et d’autre part à la structure des cités des
joueurs. Un joueur avec beaucoup de quartiers bleus sera par exemple
tenté de prendre l’évêque qui lui rapportera
1 pièce d’or par quartier bleu.
Citadelle à un défaut, la victoire du gagnant est
parfois décidée par des éléments pas
toujours contrôlables; le tirage des cartes quartier, où
l'ordre des joueurs pour choisir leur personnage.
Mais dans sa catégorie de jeu léger il a des atouts:
il fonctionne très bien jusqu’à sept joueurs
ce qui est plutôt rare, et l'ambiance est au rendez vous pour
peu que l'on ne s'attarde pas trop pendant le choix des personnages.
Et la seconde edition nous offre de nouveaux personnages suplementaires.
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